Ce n’est un secret pour personne qu’être employé de première ligne doit souvent endurer de longs embouteillages avant de se rendre au bureau. En effet, le pays du Luxembourg s’est classé cinquième en Europe en 2013 pour le temps passé coincé dans les embouteillages (31 heures). Comment éviter les embouteillages du matin et du soir qui vont et reviennent de Luxembourg ?
Y a-t-il un certain moment où vous devriez essayer d’éviter de voyager pour éviter d’être coincé dans les embouteillages ? Mais y a-t-il un moment où le trafic est plus léger, où les retards ne font pas paraître le trajet entre votre maison et votre bureau trois fois plus long ?
L’autoroute comme défaut majeur
La première chose à garder à l’esprit est que la majorité du trafic se déplace le long des autoroutes. 57 % des conducteurs empruntent exclusivement cet itinéraire, 30 % combinent autoroute et routes secondaires et 12 % n’empruntent jamais les routes principales pour se rendre au travail ou en revenir. Sans surprise, 39 % des travailleurs quittent leur bureau entre 7 et 8 heures du matin, ce qui en fait le pire moment pour se déplacer.
C’est vrai, 28% des premiers prennent la route entre 6h et 7h, et 21% partent entre 8h et 9h. L’heure de pointe du soir se situe entre 17h et 18h, moment où 37% des automobilistes quittent leur parking, et entre 18 et 19 heures, quand 30% font de même. Les frontaliers sont moins nombreux entre 16h et 17h (17%) et encore entre 19h et 20h (7%) en semaine.
Nous avons amélioré notre circulation juste assez pour rentrer à la maison
Une autre observation est que les agents de la patrouille frontalière mettent à peu près le même temps (30 à 60 minutes) pour effectuer leur trajet, qu’ils soient à l’aller ou à l’arrivée. Malgré cela, les navetteurs du soir signalent une légère augmentation de la circulation. En effet, les navetteurs du soir (14 %) sont plus nombreux que ceux du matin (9 %) parmi ceux qui passent moins de 30 minutes dans leur voiture avant de rentrer chez eux.
Lorsque l’on compare ceux qui mettent moins d’1h pour effectuer un trajet à ceux qui mettent plus d’1h, la différence est la même : moins de personnes mettent moins de 30 minutes pour revenir d’un trajet que plus de 37 minutes pour repartir.
Les embouteillages de Bruxelles : astuces pour passer moins de temps dans ces enclaves
Cela semble être un problème insoluble, du moins dans un avenir proche. En attendant, voici quelques pistes pour tenter de gagner du temps en voiture sans recourir aux transports en commun ou au vélo.
Prendre des raccourcis qui n’en sont pas
La majorité des embouteillages de la ville se trouvent à l’intérieur de ses limites. Bien que les embouteillages à l’extérieur de la ville de Bruxelles puissent sembler terribles, le puits en temps réel se situe à l’intérieur du noyau urbain lui-même. Donc, essayer de réduire le temps de trajet en coupant à travers la ville est toujours une mauvaise idée qui ajoutera 50% supplémentaires au temps total qu’il faut pour s’y rendre.
Essayez de trouver un chemin alternatif
Arrêtez d’agir comme une bande de connards. Il existe plusieurs façons de se rendre à un endroit donné de la capitale. Ainsi, même si vous n’avez pas de GPS, cela vaut quand même la peine de chercher d’autres itinéraires à l’aide d’une carte ou d’un ensemble de coordonnées. Le temps est gagné et les grands axes sont équilibrés si un itinéraire alternatif viable peut être trouvé.
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Sortir des grands axes routiers pour entrer dans Bruxelles
Un détour ne se traduit pas toujours par une perte de temps. Même s’il n’y a pas de formule magique. Quitter l‘E40 à Sterrebeck et emprunter à la place la chaussée de Louvain ou l’avenue de Tervuren est un excellent moyen de gagner du temps.
Afin d’éviter le carrefour Léonard, les conducteurs venant de Namur par la E411 ont la possibilité de sortir à Overijse et de se diriger vers Tervuren. Cet itinéraire est plus long, mais il vous fera gagner du temps à long terme. La règle d’or dans le domaine ?
Tentez. Au lieu de se lever tous les matins à 4 heures pour parcourir les grands axes avant les embouteillages aux heures de pointe, pourquoi ne pas essayer d’autres méthodes ? Dans la mesure du possible, vous devriez vérifier chaque matin si les principales entrées d’autoroute de la ville sont fluides.
Le vélo et les transports en commun fonctionnent toujours
C’est ainsi que les choses sont. Si vous ne supportez plus vos interminables fichiers et mix musicaux, vous pouvez toujours utiliser le réseau cyclable bruxellois ou les transports en commun lorsque vous vous déplacez depuis l’extérieur de la Métropole bruxelloise. La ville de Copenhague, qui a à peu près la même taille que Bruxelles, est un excellent exemple de la façon dont le vélo peut réduire considérablement le trafic urbain.
Selon une vidéo publiée par un magasin de vélos situé juste en face de l’un des carrefours les plus fréquentés de la ville aux heures de pointe, les habitants de Copenhague ne semblent pas partager nos frustrations face à la circulation. Les images montrent des cyclistes se rendant du quartier résidentiel de Norrebro au centre-ville.