Pour les automobilistes français, se rendre en Belgique est très facile depuis la suppression des frontières à l’intérieur de l’Union européenne. Une simple entrée sur le territoire belge suffisait ; aucun visa, permis ou passage de frontière n’était requis. Mais cela change maintenant. Campagne anti-diesel et anti-véhicules polluants du gouvernement bruxellois.
Qui est à blâmer ? Zones à faibles émissions
En France, nous avons des zones de circulation restreinte appelées zones de circulation restreinte qui réglementent les véhicules autorisés à circuler dans certaines zones. Les hotspots de pollution entraînent des interdictions de conduire les véhicules les plus polluants. Des zones à faibles émissions sont en place en Belgique depuis un an sous le nom français de « zones de basses émissions » (LEZ).
Notamment à partir de début 2018, une telle zone n’est plus autorisée à l’usage des anciens véhicules diesel en Région de Bruxelles-Capitale. Jusqu’à présent, les véhicules en infraction n’ont été que poliment avertis ; néanmoins, tout véhicule interdit circulant sur le territoire est désormais passible d’une amende. À 350 € par PV, c’est un peu une hyperbole. C’est une règle empirique qui fonctionne pour les assiettes françaises.
Le numéro de la plaque d’immobilisation doit être clairement affiché en tout temps
Vous devez enregistrer votre numéro d’identification de véhicule belge dans la base de données centrale du pays si vous prévoyez de visiter le pays et êtes susceptible de traverser une zone à faibles émissions pendant votre séjour. Grâce à l’utilisation d’un formulaire en ligne, ce processus peut être complété rapidement et facilement.
Le non-respect de cette exigence peut entraîner une amende de 150 euros. Après avoir enregistré votre véhicule, les forces de l’ordre belges sauront à quelle classe il appartient (vous devrez fournir une copie de votre permis de conduire) et pourront alors décider de vous accorder ou non l’accès aux zones LEZ (zones à faibles émissions). A l’heure actuelle, l’un de ces quartiers se trouve à Bruxelles et dans sa banlieue, mais il est prévu qu’ils s’étendent, notamment vers Anvers.
Qui est autorisé à circuler sur les autoroutes belges à accès limité (LEZ) ?
Seuls les véhicules diesel dont la première immatriculation est antérieure à 1997 seront interdits dans les rues de Bruxelles et ses environs à partir de fin 2018. Pour être précis, nous parlons de véhicules diesel avec un « Euro 1 » ou « ne pas répondent à la norme Euro » indiquée dans la zone grise V.9 de leur étiquette d’émissions.
Les règles deviendront plus strictes. Tous les véhicules entrant dans ces catégories, même ceux immatriculés en France, seront interdits de circulation dans les zones à faibles émissions.
- Tous les véhicules disqualifiés diesel EURO 2, EURO 1 et Euro Norm
- Tout ce qui a une cote de moteur standard de EURO 1 ou moins est exempté des réglementations sur les émissions de l’Union européenne.
- Chaque infraction aux règles peut vous coûter 350 €. Et si vous n’enregistrez pas votre véhicule dans la base de données belge, les autorités ne sauront pas quel type de véhicule vous possédez et ne pourront pas communiquer avec vous via leurs détecteurs de radar automatiques, ce qui vous exposera à une amende. de 150 EUR (la Belgique et la France ont conclu un accord pour partager les adresses des titulaires de la carte grise aux fins de l’envoi électronique des avis d’amende).
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Comment les Belges peuvent-ils atteindre le statut d’affaire critique ?
Toutes les commandes de billets Crit’Air expédiées à l’étranger doivent être effectuées en ligne, que le pays destinataire soit dans ou hors de la zone euro. En effet, seules les vignettes des véhicules immatriculés en France sont éligibles à une demande postale d’ÉCO PASSTEL.
Demander un certificat de qualité de l’air en Belgique en ligne
Le site du ministère de la Transition écologique et solidaire propose un panier d’achat pour l’achat de vignettes Crit’Air pour les véhicules immatriculés à l’étranger. Bien qu’elle partage une frontière avec la France, la Belgique est toujours considérée comme un pays étranger. Ainsi, pour que les Belges demandent un certificat de qualité de l’air, ils devront se connecter à une plateforme spécifique.
Étude de cas de Crit’Air en Belgique : délais et frais de livraison
Les commandes Pastille Crit’Air comprennent la vignette et les frais de port. Le coût d’un certificat qualité de l’air est fixé à 3,11 euros qu’il soit expédié en France ou à l’étranger. Les frais d’expédition, en revanche, varient en fonction de l’endroit où l’affiche sera affichée.
Il semble également que le coût d’un billet Crit’Air en Belgique soit de 4,21 euros (frais de port inclus). Les transactions par carte de débit de l’institution financière sont requises pour le règlement.
En Belgique, vous pouvez vous attendre à attendre une dizaine de jours pour recevoir votre eCOPAIX. Les temps d’attente ont été raccourcis; en 2017, il fallait jusqu’à 30 jours pour obtenir une vignette Crit’Air en Belgique, le système actuel est donc une amélioration.